Argh ! Être rejeté lorsqu’on est en recherche d’un emploi constitue un moment très, très, très pénible. Okay, on sait que cela fait partie du jeu du recrutement et que l’on est bien forcé de faire avec…
Mais cela fait, comment dire élégamment ? Heeeeu, disons que cela accélère méchamment le transit intestinal ! Question : est-ce cependant possible de gérer au mieux ces insupportables rejets et de limiter leur impact négatif sur le moral et la dynamique du candidat ?
Retour à la case départ : vous n’êtes pas retenu pour le job du siècle et cette nouvelle représente un parpaing particulièrement difficile à digérer. Vous avez envie de tout casser mais vous vous contentez d’envoyer un mot poli aux recruteurs pour les remercier de leur professionnalisme et leur faire part de votre réelle déception. Argh !
Voici sept conseils pour faire passer plus facilement cette pilule de quinze tonnes :
1. En parler
Une bonne façon d’évacuer un rejet consiste à en parler avec son coach. C’est pour cela qu’il est important d’être accompagné dans votre quête d’un nouveau job. Car la solitude est mauvaise conseillère dans ce type de situation. Faites-en sorte d’avoir une personne neutre qui vous accompagne et vous conseille pendant votre recherche d’emploi. Attention, ne confiez jamais ce rôle à votre conjoint – ou à quelqu’un de trop proche – car l’expérience montre que non seulement cela ne fonctionne pas mais que cela pollue l’harmonie avec sa famille ou ses amis.
2. Prendre de la distance
Prenez du recul en réfléchissant à la situation. Quittez un moment vos chaussures (c’est une image) et mettez-vous dans celles d’une personne neutre qui vous regarde et qui analyse sereinement votre situation. Cela vous aidera à prendre de la hauteur par rapport à cette mauvaise nouvelle.
Puis, mentalisez-vous en vous disant qu’après tout, ce poste n’était sans doute pas fait pour vous. Dites-vous que d’autres occasions se présenteront. Croyez en votre destin. A titre personnel, j’ai raté un très beau job il y a quelques années. Trois ans plus tard, la société qui ne m’avait pas retenu a fait faillite…
3. Apprendre de l’échec
Nelson Mandela disait : « Je ne perds jamais, je gagne ou j’apprends ». Adoptez sa philosophie : que chaque échec vous donne une leçon positive vous permettant d’avancer vers un futur succès. Chaque raté ne constitue pas une fin mais simplement une étape du parcours qui va vous mener au bon job. Un conseil : pendant cette période de transition professionnelle, lisez des biographies de personnages historiques (De Gaulle, Churchill, Roosevelt, par exemple) ou du business (Jobs, Knight, Edison, Ford, etc…) car elles sont bourrées d’échecs, de fiascos et de doutes.
4. Ne pas prendre les choses trop personnellement
Si vous n’êtes pas retenu pour le job que vous visiez, ne le prenez pas personnellement. Ne considérez pas que ce raté est obligatoirement de votre faute. Le monde du recrutement est un univers irrationnel et illisible. Il y a mille raisons possibles pour ne pas être choisi pour un poste. Le recrutement n’est pas un examen, il s’agit d’un concours dans lequel il n’y a qu’un seul vainqueur. Si le recruteur vous a mis 18,5/20 et qu’un autre compétiteur obtient un 19, vous ratez hélas le job.
5. Ne pas faire de suppositions
Vous ne savez pas pourquoi vous avez terminé second et non premier. N’échafaudez pas de ténébreuses hypothèses, demandez simplement l’explication au recruteur. Sachez que s’il a le temps et l’amabilité de vous répondre, il n’est pas certain qu’il vous dira la vérité… Aussi, ne perdez pas un temps précieux à ruminer sur un événement passé que vous ne pouvez pas modifier. Au lieu de regarder dans le rétroviseur, appuyez sur le champignon et regardez le présent et l’avenir en redoublant vos efforts.
6. Trouver un nouvel élan
La meilleure façon de digérer un rejet et de se reprendre en main consiste à se replonger rapidement dans l’action. C’est grâce à une intense activité – et aux nouvelles pistes qu’elle procure – que l’on oublie le passé, les ratés et les déceptions ; et que l’on reprend confiance en soi. Je dis souvent que la recherche d’emploi est une activité de bourrin. Car, une fois dans l’activation, il faut privilégier l’action à la réflexion. Trop intellectualiser votre recherche d’emploi constitue du temps perdu. Il faut savoir ce que l’on veut, définir une stratégie et la mettre en œuvre avec énergie, persévérance, confiance et patience.
7. Se faire plaisir
Suite à un rejet, changez-vous les idées en faisant du sport, en allant voir un film ou en dînant avec des amis. N’hésitez pas, le cas échéant, à programmer un weekend de coupure totale pour vous recharger en énergie positive. En recherche d’emploi, votre santé mentale est liée à votre capacité à oublier rapidement les fiascos et à garder un moral de vainqueur quoi qu’il arrive.
Concluons en beauté par une citation de Pierre-François Merlimont de Chambard :
« Si un élément externe vous fait souffrir, votre douleur n’est pas causée par cet événement précis, mais par votre propre jugement de cet événement. Or, vous avez le pouvoir d’annuler ceci à tout moment. »
1 Commentaire
7 conseils excellents et plein d’humour.
Le plus drôle reste quand même la citation de l’illustre inconnu Pierre-François Merlimont de Chambard ;))